24 septembre 2021

Championnats d’Europe paratriathlon Valence : Moisson de médailles en vue pour les Bleus

Les héros ne sont pas fatigués. Quatre semaines après les Jeux Paralympiques de Tokyo, les sélectionnés français seront de nouveau sur le pont ce samedi à Valence pour les championnats d’Europe. Il y a deux ans, sur le même site, les Bleus avaient raflé 5 médailles, dont trois en or (Jules Ribstein, Alexis Hanquinquant et Élise Marc). Ils essaieront de faire aussi bien lors de cette édition 2021. Hormis Alexandre Paviza, tous les sélectionnés français seront de la partie.

À commencer par les deux médaillés Alexis Hanquinquant et Annouck Curzillat. Même s’il a décompressé après Tokyo, le Rouennais devrait, sauf incident, remporter une 4e couronne européenne. Il aura comme principal rival l’Espagnol Alejandro Sanchez Palomero (3e des JP).
L’or sera plus difficile à atteindre pour Annouck Curzillat (associée cette fois à Julie Marano) qui retrouvera sur sa route la Britannique Alison Peasgood qu’elle avait battu au sprint à Tokyo, mais qui la devançait habituellement. Une médaille semble, en revanche, quasi certaine.

L’autre grande chance de médaille d’or est détenue par Jules Ribstein, dont la catégorie PTS2 n’était pas au programme paralympique. Le champion d’Europe (et du monde) en titre semble posséder de la marge sur l’Espagnol Lionel Morales et le Russe Vasilii Egorov qu’il avait facilement devancé lors de la précédente édition.

D’autres Bleus, qui profiteront de l’absence de certains ténors de leur catégorie, ont de grandes chances de se hisser sur le podium.
C’est le cas de Mona Francis (6e aux JP de Tokyo) qui n’aura face à elle dans la catégorie PTWC qu’une seule concurrente qui l’avait précédée au classement à Tokyo, l’Espagnole Eva Maria Moral Pedrero (3e).

Idem pour Gwladys Lemoussu (6e aux JP) qui ne devra lutter que contre deux rivales qui avaient été meilleures qu’elle à Tokyo, la Britannique Claire Cashmore (3e) et l’Ukrainienne Alisa Kolpakchy (5e). Elle peut faire mieux que la médaille de bronze acquise en 2019, la Montoise sera à Valencia pour valider une performance.

Respectivement 4e et 6e à Tokyo, Thibaut Rigaudeau (et son guide Cyril Viennot) et Antoine Perel (et son guide Olivier Lyoen) devront, pour monter sur la boîte, prendre leur revanche sur les Espagnols Jose Luis Garcia Serrano et Hector Catala Laparra (3e des JP) qui avaient pris les deux premières places de la précédente édition. Attention au vice-champion du monde en titre, le Britannique Dave Ellis (contraint à l’abandon à Tokyo) qui sera là pour prendre une revanche après son échec aux Jeux.

La médaille sera plus difficile à glaner pour Ahmed Andaloussi (5e des JP), qui retrouvera sur son chemin trois concurrents qui l’avaient battu à la régulière au Japon, les Néerlandais Jetze Plat et Geert Schipper et l’Autrichien Florian Brungraber (respectivement 1er, 4e et 2e). Il sera accompagné du jeune Louis Noël. Sacré champion de France à Saint-Jean-de-Monts, le Nordiste va pouvoir se jauger face au gratin dès sa première sélection internationale.

Tâche difficile également pour Yannick Bourseaux qui devra faire face à une concurrence relevée dont les deux premiers des JP de Tokyo, l’Allemand Martin Schulz et le Britannique George Peasgood.

Déclaration Nicolas Becker, Entraîneur national chargé du Paratriathlon

“ Nous présenterons 13 athlètes dont 3 guides sur ces championnats d’Europe. Nous avons, en grande partie, fait appel à ceux qui ont participé aux JP de Tokyo. Manquera à l’appel Alexandre Paviza, qui avait prévu en amont de faire une coupure après les Jeux Paralympiques. Par rapport à Tokyo, viennent s’ajouter Louis Noël chez les PTWC et Jules Ribstein, dont la catégorie (PTS2) n’était pas représentée aux Jeux Paralympiques. Le premier nommé, qui participera à ses premiers champions d’Europe, va pouvoir se situer face aux meilleurs de sa catégorie (PTWC). Le second sera là pour continuer à étoffer son palmarès et gommer la frustration de ne pas avoir pu courir à Tokyo.

Pour la plupart, le gros objectif de l’année étant derrière eux, les athlètes aborderont sans pression cette compétition qui représente un “bonus” dans la saison.
Même s’il manquera un ou deux athlètes, qui ont brillé lors des JP, dans chacune des catégories, le niveau des courses reste de bonne tenue car l’Europe est le continent qui domine le paratriathlon au plan mondial (15 médailles sur 24 possibles à Tokyo). Nous tablons sur 5 médailles dont deux en or (Alexis Hanquinquant et Jules Ribstein)."

Programme

Samedi 25 septembre à 12h00

Format de course

750 m de natation (1 boucle) - 20 km de vélo (3 boucles) - 5 km de course à pied (3 boucles)